1. Pour éviter la dépression
2. Pour apprendre à s’arrêter
3. Pour être heureux
4. Pour diminuer le stress
5. Pour mieux dormir
6. Pour éviter les migraines
7. Pour contrôler ses émotions
8. Pour réduire la tension artérielle
9. Pour éviter le burnout
Pour s'intéresser davantage à ce qui va bien, voici un poème de Thich Nhat Hanh :
"La bonne nouvelle, ils ne la publient pas
La bonne nouvelle, nous la publions.
Nous avons à chaque instant une édition spéciale,
et nous avons besoin de toi pour la lire.
La bonne nouvelle est que tu es en vie,
que le tilleul est toujours debout, solide dans la rigueur de l’hiver.
La bonne nouvelle, c'est que tu as des yeux magnifiques
pour contempler le ciel bleu.
La bonne nouvelle est que ton enfant est là devant toi,
et que tes bras sont disponibles : les câlins sont possibles.
Ils ne publient que ce qui ne va pas.
Regarde chacune de nos éditions spéciales.
Nous n’offrons que des bonnes choses.
Nous voulons que tu en profites et que tu nous aides à les protéger.
Le pissenlit est là, près du trottoir, souriant merveilleusement,
chantant l'éternité.
Écoute ! tu as des oreilles qui peuvent entendre.
Baisse la tête.
Écoute.
Laisse derrière le monde des peines et des soucis.
Sois libre.
La toute dernière bonne nouvelle, c’est que tu en es capable.
"
Nous en sommes tous capables ! à condition de s'y engager
Pour découvrir vos capacités innées, pour changer votre rapport au monde et mieux apprécier votre vie. La pratique de la méditation de Pleine Conscience (ou Mindfulness) peut avoir un impact profond sur votre santé, votre bien-être, vos relations et de nombreux aspects de votre vie.
Une citation de Lao Tseu :"Quand les hommes naissent, ils sont tendres et souples ;
quand ils meurent, il sont raides et durs.
Quand les plantes naissent, elles sont tendres et souples;
quand elles meurent, elles sont cassantes et sèches.
Ainsi quiconque est raide et inflexible est un disciple de la mort ;
quiconque est tendre et souple est un disciple de la vie
Ce qui est dur et raide sera brisé.
Ce qui est souple et faible est voué à perdurer." Citation de Lao Tseu.
Or, Les humains s’efforcent tous de s’endurcir et de se protéger. Comment en aurait-il pu être autrement ? Meurtris par les coups portés par la vie, nous n’avons pas eu de formation en profondeur, ni de soutien culturel, pour nous initier à l’art de s’ouvrir et d’assouplir nos résistances face à la vie. Quel autre choix avons-nous eu, si ce n’est celui de nous armer de courage et de parcourir le monde, épuisés de vivre dans la crainte et la méfiance sans que cela se sache, tout en protégeant nos flancs à chaque pas ? Pour chacun de nous, cette manière de marcher a un prix exorbitant. Nous perdons notre connexion avec le monde. La vie devient quelque chose que nous faisons, que nous traversons, plutôt que nous ne vivons. Ce constat est empreint de tristesse.
Chacun de nous le sait, à sa manière. Pris dans un engourdissement qui touche tous les aspects de notre vie, nous nous sentons coupés, isolés, pétrifiés, à peine capables de voir la lune, d’admirer la voûte céleste, de rire librement, de pleurer sans raison apparente, tandis que nous vivons dans une proximité lointaine avec nos amis, notre famille, et nos collègues. Oui, nous continuons à vivre nos vies. Nous marchons et parlons et apercevons les feuilles d’automne, mais sans entrain. La plupart du temps, nous vivons comme si nous étions enveloppés par un fin voile, un gel intérieur, un froid qui filtre à travers la peau, s’interposant entre nous-mêmes et le monde, nous laissant déprimés, sans vie, et repliés sur nous-mêmes. Il est possible de vivre une vie entière de cette manière. Ce gel, cette dureté sombre, est subtil et séduisant. Nous y sommes habitués de mille façons, parce que cela semble rendre la vie plus facile. Plus tolérable. Sûre. Croyez-le ou non, dans les confins du cœur, derrière cette rigidité, nous souhaitons tous trouver une issue. Fondre. Se dissoudre. Mijoter. Tout pointe en direction de ce travail d’attendrissement. Cela n’a absolument rien à voir avec la passivité, avec le fait d’abandonner, de se résigner à vivre la vie comme elle vient. Cela consiste plutôt à rencontrer la vie selon les modalités qui lui sont propres. Telle qu’elle est. Pleinement incarnée. Affirmer. Permettre au cœur de se déployer et de s’exprimer par sa voix propre. Cette voix qui est vôtre ! Cette voix cachée depuis longtemps dans cette poitrine de glace. Celle qui continue de frémir en présence de la joie et dans la souffrance. Nous avons peur de cette tendresse car nous pensons qu’elle menacera notre pouvoir, notre capacité à penser analytiquement, à agir de façon dépassionnée et directe....